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    Cuba

    train cuba guide pratique et itinéraires incontournables

    07/12/2025
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    Quand on prépare un road trip à Cuba, on pense d’abord à louer une voiture, à monter dans une vieille américaine ou à multiplier les trajets en bus Viazul. Le train, lui, reste souvent un point d’interrogation. Pourtant, le réseau de chemin de fer cubain est l’un des plus anciens d’Amérique latine et il traverse une bonne partie de l’île. La question n’est donc pas seulement : “Y a-t-il un train à Cuba ?”, mais plutôt “Est-ce que le train à Cuba peut être utile et pertinent pour mon voyage en autotour ?”.

    Dans cet article, je te propose une analyse très concrète du train à Cuba, basée sur des retours d’expérience de voyageurs et une approche pragmatique. On va parler réseau, fiabilité, confort, mais aussi de la manière réelle dont on peut intégrer des trajets en train dans un circuit plus large en voiture. Le but n’est pas de te vendre le train comme un mode de transport idéal, mais de t’aider à comprendre à quoi t’attendre, pour décider en connaissance de cause.

    Si tu prépares un itinéraire de 15 ou 20 jours sur l’île, tu verras que combiner la route avec quelques segments en train peut apporter une autre dimension à ton voyage. C’est aussi un moyen d’observer le pays autrement, de ralentir, de rencontrer les Cubains dans un contexte différent des “vias turísticas” classiques. En revanche, il faudra accepter une part d’incertitude, des retards parfois très importants, et un niveau de confort loin des standards européens.

    On va donc passer en revue : l’état réel du réseau ferroviaire cubain aujourd’hui, les lignes utiles pour un voyageur, les points forts et les limites du transport par train dans l’île, comment acheter un billet, mais aussi comment articuler tout ça avec un autotour classique. Si tu cherches des informations honnêtes, sans filtre, sur le train à Cuba, tu es au bon endroit.

    Panorama du réseau ferroviaire cubain aujourd’hui

    Le réseau de chemin de fer cubain est géré par l’entreprise publique Ferrocarriles de Cuba (FFC). Sur le papier, le maillage est relativement dense : une grande ligne centrale traverse l’île de la région de Pinar del Río jusque vers l’est, avec différentes branches vers les villes secondaires. Dans les faits, seule une partie de ces lignes est réellement exploitable et utile pour un voyage.

    Le cœur du système, c’est l’axe La Havane – Santa Clara – Camagüey – Santiago de Cuba, parfois prolongé jusqu’à Guantánamo. Cette dorsale ferroviaire permet de relier les grandes villes de l’île, souvent avec un ou deux trains par jour dans chaque sens, mais avec des horaires et une régularité qui fluctuent. Des trains régionaux existent aussi, notamment dans les environs de La Havane et dans certaines zones industrielles (sucreries, ports), mais ils sont peu pertinents pour un itinéraire touristique classique.

    Historiquement, Cuba a été pionnière en Amérique latine : le premier train de l’île a circulé en 1837, entre La Havane et Güines, pour transporter la canne à sucre vers le port. Au fil des décennies, le réseau s’est étendu avec les besoins de l’industrie sucrière puis du transport de passagers. Cependant, à partir de la fin du XXe siècle, le manque d’investissements réguliers, l’usure du matériel roulant et les difficultés économiques ont fortement dégradé les infrastructures.

    Résultat : aujourd’hui, même si les cartes de transport montrent encore beaucoup de lignes, un certain nombre d’entre elles ne sont plus exploitées ou fonctionnent à un niveau très réduit. L’état de la voie (rails, traverses, signalisation) impose des vitesses faibles, ce qui explique des temps de trajet extrêmement longs. Là où un bus parcourt une distance en 8 à 10 heures, un train cubain pourra parfois mettre 12, 15 ou 18 heures, en particulier sur les longs segments vers l’est de l’île.

    Depuis quelques années, des efforts de modernisation existent, notamment grâce à l’achat de nouveaux trains chinois destinés aux liaisons les plus fréquentées. Ces compositions offrent un confort bien supérieur à l’ancien matériel de Ferrocarriles, avec sièges inclinables, climatisation et meilleure fiabilité. Cependant, ces “nouveaux” trains restent rares et concentrés sur quelques axes principaux. Le reste du réseau fonctionne encore avec des voitures anciennes, souvent très fatiguées, et un entretien qui peine à suivre.

    Pour un voyageur en autotour, il est important de comprendre que le train à Cuba n’est pas un équivalent du train européen ou japonais. Il s’agit d’un réseau en cours de survie et de lente restauration, où chaque trajet doit être envisagé comme une expérience à part entière, et non comme un simple moyen de transport optimisé. C’est cette réalité-là que tu dois garder en tête avant d’intégrer un train dans ton itinéraire sur l’île.

    Faut-il prendre le train à Cuba pendant un autotour ?

    La question centrale pour un road trip sur l’île, c’est : est-ce que les trains cubains ont un intérêt pratique, ou est-ce seulement une curiosité à tester une fois pour l’expérience ? Pour répondre de manière honnête, il faut peser les avantages et les inconvénients en fonction de ton style de voyage et de ton niveau de tolérance au “flou” dans les transports.

    Premier point positif : le coût. Le train à Cuba est, pour les Cubains, un moyen de transport économique. Pour les étrangers, les tarifs sont supérieurs à ceux pratiqués pour les locaux, mais restent généralement inférieurs ou comparables à ceux d’un bus touristique longue distance. Sur certaines liaisons, notamment La Havane – Santiago de Cuba, les trains “nuevos” peuvent être légèrement plus chers qu’un Viazul, mais avec un confort correct et une expérience différente du voyage.

    Deuxième atout : l’immersion. Le réseau ferré traverse des zones rurales, des petites localités et des paysages que l’on ne voit pas forcément depuis la route principale. Dans les voitures de seconde classe, quand il y a un mélange de Cubains et de quelques voyageurs étrangers, les échanges sont fréquents, surtout pendant les longs trajets de nuit. Si tu cherches un contact plus direct avec la vie quotidienne dans l’île, le train peut offrir un complément intéressant à la voiture, où l’on est souvent plus “isolé”.

    Mais les trains à Cuba viennent aussi avec leurs contraintes lourdes. Le problème numéro un, ce sont les retards et les annulations. Il n’est pas rare qu’un train parte avec plusieurs heures de décalage, voire que la liaison du jour soit annulée ou remplacée par un bus sans que l’information ait circulé clairement. Si ton itinéraire en autotour est très serré, avec des réservations non flexibles, dépendre du train pour un tronçon clé peut devenir risqué.

    Le deuxième gros inconvénient, c’est la lenteur globale. La combinaison “rails fatigués + signalisation limitée + arrêts multiples” rallonge les durées de trajet. Un La Havane – Santa Clara ou un Santa Clara – Camagüey, même sur un train correct, prend beaucoup de temps. Dans une logique de road trip où tu veux optimiser ton nombre d’étapes sur l’île, tu perds facilement une journée complète pour une longue liaison.

    En termes de confort, la situation est contrastée. Les nouveaux trains chinois offrent un standard acceptable : climatisation (parfois un peu forte, prévois une couche supplémentaire), sièges numérotés, conduite plus douce. En revanche, le matériel plus ancien peut être très sommaire : fenêtres qui ferment mal, chaleur, bruit, toilettes rudimentaires. Pour dormir, ce n’est pas idéal, surtout si tu es sensible à ce genre de paramètres.

    Pour un autotour, ma recommandation est la suivante : ne base pas tout ton itinéraire sur le train, mais envisage éventuellement 1 ou 2 segments précis si tu souhaites vraiment tester ce mode de transport. Par exemple, tu peux faire un long trajet La Havane – Santiago de Cuba en train, puis récupérer une voiture sur place pour explorer l’est de l’île à ton rythme. De cette manière, tu limites l’impact potentiel des aléas tout en profitant de l’expérience ferroviaire.

    Les principales lignes de train à Cuba utiles pour un voyageur

    Même si le réseau des Ferrocarriles de Cuba est étendu sur la carte, toutes les lignes ne sont pas pertinentes dans le cadre d’un voyage en autotour. Certaines sections sont à priorité essentiellement industrielle, d’autres souffrent de trop d’irrégularités. Voici les axes à considérer en priorité si tu envisages d’intégrer le train dans ton circuit.

    La grande ligne occident–orient : La Havane – Santiago de Cuba

    C’est la colonne vertébrale du réseau. Elle relie la capitale à la grande ville de l’est en passant par Matanzas, Santa Clara, Ciego de Ávila, Camagüey et parfois Bayamo ou Guantánamo selon les trains. Sur ce chemin, on traverse l’île quasiment de bout en bout. C’est aussi la ligne sur laquelle circulent généralement les fameuses rames chinoises rénovées.

    Pour un voyageur, cette liaison est intéressante si tu veux éviter de faire tout le trajet en bus ou à la voiture. Tu peux, par exemple, monter dans un train de nuit à La Havane, arriver le lendemain à Santiago, puis poursuivre en autotour dans la région orientale (Baracoa, Sierra Maestra, plages de la Costa Sur). Cela te permet de “sauter” plusieurs centaines de kilomètres d’un coup sans conduire. Attention toutefois : même les nouveaux trains peuvent subir des retards, et la durée officielle (environ 15 heures) peut se rallonger sensiblement.

    Les liaisons intermédiaires : La Havane – Santa Clara – Camagüey

    Sur la même ligne, il est possible de n’effectuer qu’une partie du parcours. Un exemple concret : rejoindre Santa Clara en train depuis La Havane, y rester une ou deux nuits pour visiter le mausolée du Che, puis récupérer une voiture de location pour explorer Trinidad, Cienfuegos et la région du centre de l’île. De même, Camagüey peut servir de point d’entrée pratique pour un autotour vers les plages de la côte nord (Santa Lucía) ou vers l’est.

    Ces liaisons intermédiaires sont parfois un bon compromis entre expérience ferroviaire et gestion du temps : tu limites la durée du trajet en train tout en bénéficiant d’une immersion différente de la route. L’important est de bien caler ton horaire de départ et de prévoir une marge d’erreur côté retards, surtout si tu as déjà réservé ensuite une voiture ou un hébergement non remboursable.

    Les trains autour de La Havane et vers Pinar del Río

    Il existe des trains régionaux autour de La Havane, ainsi que des liaisons (variables selon les périodes) vers Artemisa, Pinar del Río ou d’autres villes de l’ouest. Sur le papier, ces trains peuvent sembler intéressants pour rejoindre Viñales ou pour explorer les campagnes de l’occident cubain. En pratique, leur fiabilité est souvent encore plus aléatoire que celle des grandes lignes, avec des horaires peu clairs et un matériel ancien.

    Dans un cadre d’autotour, je te conseillerais plutôt d’utiliser la voiture pour cette partie de Cuba, ou à la limite d’expérimenter un petit segment en train autour de La Havane sans en faire un pivot de ton itinéraire. Les îles autour de Cuba, comme l’Île de la Jeunesse ou Cayo Largo, ne sont d’ailleurs pas desservies par le train : pour ces destinations, le transport se fait en bateau ou en avion, et la combinaison avec un trajet ferroviaire est uniquement indirecte (train jusqu’à une ville, puis route ou bus jusqu’au port ou à l’aéroport).

    En résumé, les trains les plus utiles pour un voyageur se trouvent sur l’axe La Havane – Santiago de Cuba, avec des arrêts stratégiques dans les grandes villes du centre et de l’est. Le reste du réseau peut intéresser les passionnés de ferroviaire prêts à accepter un fort degré d’imprévisibilité, mais pour un road trip classique, il vaut mieux se limiter aux lignes les plus actives et modernisées.

    Comment acheter ses billets de train à Cuba et préparer son trajet

    Une fois que tu as identifié une ou deux liaisons de train à intégrer dans ton voyage, reste à résoudre la partie logistique : où et comment acheter les billets, quelles classes choisir, et quels délais prévoir avant le départ. À Cuba, la réservation de train ne fonctionne pas comme en Europe : il faut composer avec des systèmes différents pour les Cubains et pour les étrangers, ainsi qu’avec un niveau de digitalisation encore limité.

    En principe, les billets de train longue distance pour les étrangers doivent être achetés dans les gares ferroviaires principales, aux guichets dédiés aux “turistas” ou aux “dólares” (la dénomination peut varier). À La Havane, la gare centrale est le point de référence. Il est conseillé de te présenter au moins quelques jours avant la date souhaitée, surtout pour les trains les plus utilisés, afin d’augmenter tes chances de trouver de la place. Acheter ton billet le jour même reste possible, mais risqué en haute saison.

    Les classes de service sont généralement divisées entre “primera clase” et “segunda clase”, avec parfois des variantes selon le type de train. Sur les nouveaux trains chinois, les deux classes offrent un niveau de confort acceptable, mais la première classe propose souvent un peu plus d’espace et un environnement un peu plus calme. Pour une longue distance de nuit, cela peut valoir l’écart de prix, qui reste en général modéré pour un budget de voyage en Cuba.

    Il est important de prévoir les éléments suivants avant d’acheter :

    • Ton passeport, souvent requis pour l’émission du billet.
    • Une certaine flexibilité de dates et d’horaires, car certains trains ne circulent pas tous les jours.
    • Un plan B de transport (bus ou voiture) si ton train est complet ou supprimé.

    La réservation en ligne est, à ce jour, très limitée ou inexistante pour les trains cubains destinés aux étrangers. Certaines agences locales ou intermédiaires prétendent parfois pouvoir réserver des billets à l’avance, mais cela reste incertain et peut générer des surcoûts. Mieux vaut intégrer dans ton itinéraire un passage par La Havane ou une autre grande ville suffisamment en amont pour aller directement au guichet de Ferrocarriles.

    En termes de préparation du trajet lui-même, pense à voyager avec :

    • De l’eau et des encas, car l’offre de restauration à bord est variable et pas toujours disponible.
    • Un vêtement chaud si tu voyages dans un wagon climatisé (la clim peut être forte).
    • Une lampe frontale ou la lumière de ton téléphone pour les trajets de nuit, en cas de coupure ou de faible éclairage.
    • Du papier toilette ou des lingettes, les sanitaires pouvant être très sommaires.

    Pour intégrer le train dans un autotour, un point logistique clé est la coordination avec la location de voiture. Par exemple, si tu prévois un trajet en train jusqu’à Santa Clara ou Camagüey, essaie de récupérer ton véhicule le lendemain matin, en laissant une marge pour un éventuel gros retard. Dans la mesure du possible, évite les connexions “serrées”, où tu dois récupérer la voiture quelques heures seulement après l’heure théorique d’arrivée du train.

    Enfin, garde en tête une règle simple : à Cuba, l’information sur les trains circule souvent plus par le bouche-à-oreille que par les panneaux d’affichage. N’hésite pas à demander au personnel de gare, aux Cubains qui attendent avec toi, ou à l’hôte de ta casa particular, pour confirmer les horaires réels et l’état de la ligne. Cette dimension “humaine” fait partie intégrante de la préparation d’un trajet en train dans l’île.

    Voyager en train à Cuba : conditions réelles, sécurité et astuces terrain

    Comprendre le réseau et acheter un billet, c’est une chose ; vivre un trajet de plusieurs heures dans un train à Cuba en est une autre. Pour ne pas être pris au dépourvu, mieux vaut savoir précisément à quoi t’attendre en termes de confort, d’ambiance, de sécurité et d’organisation à bord. On reste dans l’optique d’un voyageur qui combine le train avec un autotour et qui veut une expérience enrichissante, pas une galère inutile.

    Sur le plan du confort, la principale différenciation se fait entre les trains rénovés (souvent reconnaissables à leur matériel d’origine chinoise, aux couleurs plus modernes) et les compositions plus anciennes. Dans les premiers, tu trouveras généralement :

    • Des sièges numérotés, inclinables, avec un minimum d’espace pour les jambes.
    • Une climatisation parfois excessive, donc prévoir un pull ou un foulard.
    • Un éclairage fonctionnel, ce qui facilite la lecture ou l’utilisation d’un téléphone.

    Dans les trains plus anciens, le portrait est différent : banquettes plus dures, fenêtres parfois bloquées, voire absence de climatisation avec forte chaleur en journée. Il est toujours possible de voyager, mais il faut ajuster tes attentes : on est loin du standard d’un TGV ou même d’un intercity européen. Pour un long trajet nocturne, cela peut être fatigant, surtout si le train s’arrête fréquemment.

    Côté sécurité, Cuba reste globalement un pays où le niveau de délinquance à bord des trains est limité, surtout comparé à d’autres régions du monde. Cela ne dispense pas des précautions de base : garder tes objets de valeur (passeport, argent, téléphone) sur toi dans une petite pochette, éviter de laisser un sac sans surveillance à l’autre bout du wagon, et rester vigilant dans les gares très fréquentées. Les vols opportunistes existent, mais on est plus dans des petites occasions que dans un climat d’insécurité permanente.

    Au niveau de l’ambiance, voyager en train à Cuba, c’est aussi accepter une certaine intensité sonore : conversations, musique parfois jouée sur des téléphones, enfants qui se déplacent dans les couloirs. Le wagon n’est pas un espace silencieux comme certains compartiments de trains européens. Si tu souhaites dormir, pense à des bouchons d’oreilles ou un casque anti-bruit, surtout de nuit.

    Une astuce utile pour un long trajet : profiter des arrêts prolongés en gare pour descendre quelques minutes, t’aérer et éventuellement acheter quelque chose à grignoter auprès des vendeurs ambulants (quand ils sont présents). Attention toutefois à ne pas trop t’éloigner et à garder un œil sur le mouvement du train : le départ peut être annoncé assez brusquement, sans préavis sonore très clair pour les passagers peu habitués.

    Enfin, il est important de garder une marge mentale pour l’imprévu : retard de plusieurs heures, arrêt prolongé au milieu de nulle part, changement de voie, voire transfert soudain vers un bus si le train est en panne. C’est cette dimension qui rend le train moins adapté pour ceux qui veulent un voyage “calibré à la minute”, mais qui en fait aussi un aspect particulier du transport dans l’île. Si tu pars avec cette idée en tête, le trajet devient une partie intégrante de l’aventure, et non seulement un moyen de te rendre du point A au point B.

    Combiner train et road trip : scénarios concrets d’itinéraires à Cuba

    Pour terminer, il est utile de replacer le train dans une logique de voyage global sur l’île. Cuba se prête très bien à un autotour grâce à ses routes principales correctes, son trafic modéré (en dehors de quelques zones urbaines) et la facilité à trouver des casas particulares dans la plupart des villes. Le train n’a donc pas vocation à remplacer la voiture, mais plutôt à compléter ton itinéraire avec une ou deux grandes traversées plus lentes et plus locales.

    Voici quelques scénarios concrets que tu peux envisager :

    Scénario 1 : Train long courrier + voiture à l’est

    Tu arrives à La Havane et passes 2 ou 3 jours sur place sans voiture, le temps de visiter la vieille ville, le Malecón et quelques musées. Ensuite, tu prends un train de nuit de La Havane à Santiago de Cuba sur l’axe principal des Ferrocarriles. Une fois à Santiago, tu récupères une voiture de location et tu organises un autotour d’une semaine ou plus dans l’est de l’île (Baracoa, Bayamo, Sierra Maestra, éventuellement Guantánamo et les plages de la côte sud).

    Avantage : tu évites de faire en voiture ou en bus la très longue traversée de l’île, tout en profitant d’une immersion ferroviaire intéressante. Inconvénient : il faut accepter l’éventuel retard important du train et ajuster la récupération de la voiture en conséquence.

    Scénario 2 : Segment central en train, ouest et centre en voiture

    Autre option : tu loues une voiture à La Havane dès le début pour explorer l’ouest (Viñales, Pinar del Río, éventuellement les plages de la côte nord-ouest), puis tu reviens vers le centre de l’île (Cienfuegos, Trinidad, Santa Clara). À Santa Clara, tu rends la voiture, montes dans un train à destination de Camagüey ou Santiago, puis tu termines ton voyage plutôt en mode bus ou avion intérieur.

    Ce schéma te permet de combiner les avantages de la voiture pour les régions où les routes sont les plus pratiques, tout en intégrant un trajet en train sur le chemin de l’est si tu veux éviter de trop conduire ou de multiplier les déplacements en bus.

    Scénario 3 : Expérience courte en train autour de La Havane

    Si tu es curieux du train à Cuba mais peu attiré par les très longues distances, tu peux te contenter d’un trajet plus court autour de La Havane, par exemple vers Matanzas ou une autre ville de l’ouest accessible en quelques heures. Tu gardes la voiture pour la majorité de ton road trip, et tu utilises le train comme un “échantillon” de transport local, sans en faire un pivot logistique.

    Dans tous les cas, la clé est de garder ton itinéraire flexible sur les journées “train” : évite d’y coller trop d’obligations (excursions déjà payées, check-in tardifs, etc.). Le réseau de chemin de fer cubain reste en phase de restauration, et l’incertitude sur les horaires fait partie du package. En contrepartie, tu verras une autre facette de Cuba, plus lente, plus aléatoire, mais très révélatrice du quotidien sur l’île.

    Pour un voyageur qui prépare un autotour avec une approche méthodique, la bonne stratégie consiste donc à considérer le train comme une option complémentaire : un outil parmi d’autres pour structurer ton chemin dans Cuba, à utiliser avec discernement. Si tu l’intègres dans cette logique, tu profiteras du meilleur de la route et du rail, sans sacrifier la maîtrise globale de ton voyage.

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